Par michel laffarguePubliĂ© le 21/04/2016 Ă 8h50Mis Ă jour le 21/04/2016 Ă 8h53 EN IMAGES - C'est Ă Puch-d'Agenais que s'est dĂ©roulĂ©e cette vente de mĂ©taux divers et des machines. Balance, benne, camionnette et autres crics ont trouvĂ© preneurs Tout se vend, tout sâachĂšte. Mais Ă quel prix ! Ainsi, en une annĂ©e, le prix de la ferraille a chutĂ© de 80 % pour se vendre Ă ce jour 40 euros la tonne. Câest ce que commentaient, mercredi en dĂ©but dâaprĂšs-midi, des professionnels et autres amateurs venus participer Ă une vente aux enchĂšres dâun stock de mĂ©taux de rĂ©cupĂ©ration , de machines de chantier, de vĂ©hicules et divers outillages. 10 tonnes de mĂ©taux divers et de machines Ă©taient proposĂ©es Ă la vente. Breton Thierry AnimĂ©e par le commissaire-priseur agenais Me Jean-Pierre Miserey, cette vente Ă©tait la consĂ©quence dâune liquidation judiciaire de lâentreprise Vanhoenacker , situĂ©e au lieu dit Le Lyol, dans la commune de Puch-dâAgenais. Son patron, Pascal, nĂ©gociant en fer et mĂ©taux, installĂ© depuis sept annĂ©es, en expliquait la raison Jâai arrĂȘtĂ© mon activitĂ© parce que jâai un cancer. Je nâai plus travaillĂ© depuis le mois dâaoĂ»t. Si jâai pu payer tous mes clients, il mâa Ă©tĂ© impossible de rĂ©gler la note du RĂ©gime social des indĂ©pendants RSI , qui sâĂ©lĂšve Ă plus de 7 000 euros. Jâai dĂ©posĂ© le bilan. Mais lorsquâon est malade, on nâa plus de courage ! AprĂšs, je mâen moque, du moment que ça dĂ©barrasse ! » Mercredi, il a cependant assumĂ© sa tĂąche pendant les deux heures quâa durĂ© la vente en accompagnant le commissaire-priseur et en rĂ©pondant aux questions des acheteurs dâentre eux, retraitĂ© de la fonction publique, est intĂ©ressĂ© par une pelle mĂ©canique pour rĂ©aliser des travaux sur une petite propriĂ©tĂ© Ă Galapian. Il lâobserve sous toutes les coutures. Enregistre les pertes dâhuile qui empĂȘchent lâherbe de pousser sous la machine immobilisĂ©e depuis, semble-t-il, un certain temps. Le vĂ©rin est piquĂ©. SĂ»r de rien, il commente On peut prendre le risque de lâacheter dans le sac. » Câest-Ă -dire en lâĂ©tat, avec ses bonnes ou mauvaises surprises. Le retraitĂ© a des concurrents qui tournent aussi autour de cet outil de chantier. Mais, bizarrement, personne ne rĂ©pond Ă la mise Ă prix de 1 000 euros . Les particuliers et professionnels se sont dĂ©placĂ©s pour cette vente exceptionnelle. Breton Thierry Il faut rĂ©flĂ©chir »DĂšs lors, câest au pas de course ou presque que le commissaire-priseur entraĂźne le cortĂšge. Un ferrailleur de Valence-dâAgen espĂšre trouver quelque chose qui puisse rembourser un peu le dĂ©placement ». Alexis Poussard, professionnel des Landes de Gascogne, trouve les prix surestimĂ©s » dans le contexte du prix actuel du fer Les gens croient Ă tort que la ferraille vaut de lâargent. »Deux autres discutent Ă voix basse devant un tas dâobjets divers, que seul un Ćil averti est capable dâidentifier, et vendu en un lot provisoire Il faut rĂ©flĂ©chir. AprĂšs, on nâa plus le temps. Ăa va vite. » Un chariot Ă©lĂ©vateur est proposĂ© Ă 1 000 euros. Les enchĂšres montent Ă 2 500. Celui qui a parlĂ© en dernier ne sâĂ©tant pas prĂ©sentĂ© pour payer, lâengin sera remis en jeu Ă la fin et partira Ă 2 000 euros. Une grosse balance Ă 100 euros, un chalumeau 15, un cric 20, une benne 380, une camionnette Mercedes de 1992 affichant 294 000 km 500, un gros lot de tuyaux dâarrosage munis dâarroseurs 80, deux grosses roues de tracteur 70, deux scies circulaires 20 chacune, des rouleaux de plastique agricole 10, 200 mÂČ de tĂŽle 50, une boĂźte aux lettres 10, une remorque de voiture 180, un girobroyeur 130, un Nissan 4 Ă 4 Ă 335 0000 km 1 700 font des heureux. Heureux comme le retraitĂ© de Galapian qui, finalement, est reparti aprĂšs avoir dĂ©boursĂ© 1 000 euros pour la pelleteuse remise en jeu.
expertisejudiciaire; vente aux enchĂšres d'objets d'art; vente aux enchĂšres de tableaux; succession; partage; Afficher le N° TĂ©l : 05 53 66 10 92. TĂ©l : 05 53 77 78 39. Professionnel rankĂ©; ventes aux enchĂšres publiques : opĂ©rateurs de ventes volontaires de meubles +2 Ouvre Ă 09h00. Briscadieu Bordeaux. 103,0 km de Lot-et-Garonne. 12 rue Peyronnet 33800 Bordeaux Voir lePar L. le 13/01/2015 Ă 0h00 Les anciens salariĂ©s de Techni 47 ont empĂȘchĂ©, hier matin, lâentrĂ©e des acheteurs. Le dialogue a Ă©tĂ© difficile entre, dâun cĂŽtĂ©, les anciens salariĂ©s de Techni 47 et leurs soutiens du Collectif pour lâemploi en FumĂ©lois et des syndicats et, de lâautre, les huissiers et les acheteurs, hier matin. Cette vente aux enchĂšres, dĂ©cidĂ©e par la liquidatrice...Le dialogue a Ă©tĂ© difficile entre, dâun cĂŽtĂ©, les anciens salariĂ©s de Techni 47 et leurs soutiens du Collectif pour lâemploi en FumĂ©lois et des syndicats et, de lâautre, les huissiers et les acheteurs, hier matin. Cette vente aux enchĂšres, dĂ©cidĂ©e par la liquidatrice judiciaire, contrarie le projet de trois salariĂ©s engagĂ©s dans un plan de reprise. Pierre Gugnon, Georges Carmeille et Paul Lopes sont prĂȘts Ă investir et la RĂ©gion est prĂȘte Ă les soutenir mais, pour cela, il faut quâils puissent rĂ©cupĂ©rer le matĂ©riel de la sociĂ©tĂ© de chaudronnerie, placĂ©e en liquidation judiciaire en septembre. Pas lĂ pour se battre » Aujourdâhui, on est tous des Pierre, des Paul, des Georges, a arguĂ©, hier, JosĂ© Gonzalez, au nom du Collectif pour lâemploi en FumĂ©lois et de lâintersyndicale CGT/CFDT. Dimanche, nous avons dĂ©filĂ© pour la libertĂ© dâexpression. Ce lundi matin, nous sommes lĂ pour la libertĂ© de travailler dans un bassin dâemploi sinistrĂ©. » Ils Ă©taient plus de 100, dĂšs 8 h 30, pour installer leurs pancartes et bloquer lâaccĂšs au site. Les premiers acheteurs approchant, les syndicalistes, soutenus par quelques Ă©lus, ont bloquĂ© lâaccĂšs On nâest pas lĂ pour se battre, a prĂ©cisĂ© JosĂ© Gonzalez, ce nâest pas contre vous, mais contre ce systĂšme. Sans leur outil que vous venez pour acheter, Pierre, Paul et Georges ne pourront pas travailler. Si vous voulez tous ĂȘtre des Charlie, rentrez chez vous. »Seuls les trois repreneurs ont alors pu entrer dans les locaux. LâidĂ©e Ă©tant quâils soient les seuls Ă pouvoir enchĂ©rir. Mais lâhuissiĂšre fumĂ©loise a refusĂ© de dĂ©marrer cette vente, puisquâelle nâĂ©tait pas publique et que lâaccĂšs en Ă©tait restreint. AprĂšs une nĂ©gociation stĂ©rile entre les deux camps et un ton qui est parfois montĂ© avec les acheteurs venus participer Ă la vente, la matinĂ©e sâest achevĂ©e, Ă 11 heures, par une annulation des enchĂšres dĂ©cidĂ©e par lâhuissiĂšre, vues les circonstances, jây suis contrainte ». On range le chĂ©quier alors ? », demande en souriant Pierre Gugnon. Câest une petite victoire », ajoute lâancien salariĂ© de Techni 47, entourĂ© de ses collĂšgues. Câest eux qui ont empĂȘchĂ© la vente, prĂ©cise JosĂ© Gonzalez. On a juste parlĂ© et expliquĂ© alors quâil y a eu des provocations. » Tout le monde se renvoie la balle, ajoute Paul Lopes. Je pensais ĂȘtre plus entendu, mais on est traitĂ©s avec beaucoup de mĂ©pris. » Lâhuissier a indiquĂ©, hier, quâil adviendra maintenant au tribunal de commerce de fixer une nouvelle date de vente. Nous espĂ©rons quâil reverra la procĂ©dure dans son ensemble, prĂ©cise Paul, et nous laissera reprendre. Si une autre vente se fait, on fera pareil, mais on sera plus nombreux. »
xvOOcdd. 95 41 89 204 258 351 119 157 326